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Critique : Ant-Man – Un héros très discret

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Ant_Man_Poster

Malgré sa production calamiteuse, Ant-Man a débarqué en salles après un changement de réalisateur et maintes réécritures du scénario. S’il était un projet de rêves lorsqu’il reposait entre les mains d’Edgar Wright, ce dernier opus de la phase 2 du Marvel Cinematic Universe n’est devenu qu’un banal rendez-vous dans le calendrier des sorties du studio lorsqu’il a été confié à l’insignifiant Peyton Reed (La rupture, Yes Man).

L’histoire de ce cambrioleur recruté par un inventeur de génie afin de dérober une combinaison révolutionnaire offrait d’énormes opportunités visuelles. Si les pouvoirs de ce minuscule super-héros peuvent paraître risibles, les possibilités de jouer sur les proportions, la vitesse et sur l’adaptation de la vie à une autre échelle par le héros étaient nombreuses. Certaines séquences parviennent à nous faire ressentir ce décalage à l’image de la découverte du costume dans une salle de bains. Hélas, Reed préfère la plupart du temps cadrer serré en prétextant qu’il préférait se mettre à la hauteur du personnage principal. Cette incapacité à donner de l’ampleur à ses scènes d’action révèle le manque d’audace d’un cinéaste qui opte pour la facilité en multipliant les plans fixes enchaînés à toute vitesse.

Ce n’est donc pas au niveau des séquences d’action, toujours aussi conventionnelles hormis lorsque l’on entrevoit les idées de Wright, qu’Ant-Man se démarque des autres œuvres du MCU. Une fois encore, nous sommes affublés d’un méchant qui manque d’épaisseur et ne fait que rappeler d’autres protagonistes de l’univers, à commencer par celui que campait Jeff Bridges dans le premier Iron Man. Il est toujours difficile de trouver de la nouveauté dans les films du studio Marvel et l’on a l’impression que chaque péripétie fait écho à celle d’un autre long métrage et ces clins d’œil auto satisfaits reflètent le manque d’imagination et la paresse d’un studio bien plus compétent lorsqu’il s’agit de mettre en place une stratégie marketing.

Heureusement, deux noms du projet réussissent à lui donner un minimum d’intérêt si l’on met de côté tous les éléments qui rapprochent Ant-Man des autres Marvel. Il s’agit de Paul Rudd et d’Adam McKay. Le premier balaye toutes les interprétations égocentriques de ses prédécesseurs et prouve qu’il est possible de renouveler ses vannes tout au long d’un film. On espère que ses futures incursions dans l’univers Marvel ne seront pas uniquement là pour justifier l’aspect humoristique des blockbusters. Rudd est un comique capable du meilleur (Our idiot brother, I love you man, 40 ans mode d’emploi) et son sens de la repartie allié à l’humilité qu’il dégage font qu’Ant-Man, malgré ses faiblesses scénaristiques et son incapacité à dynamiser l’action, reste un divertissement supérieur à Avengers : L’ère d’Ultron. Associé à Adam McKay (Frangins malgré eux), compère de Will Ferrell, pour les réécritures, Rudd confère au récit un second degré et une autodérision qui fait mouche, comme s’il savait qu’il héritait d’un projet mort-né.

Accompagné par son équipe de bras cassés incarnés par des acteurs sympathiques et bavards (Michael Peña, T.I.), Rudd réussit à faire de Scott Lang un voyou attachant et malchanceux dont le costume n’est finalement qu’un accessoire de plus pour réussir ses coups. Lors des scènes de formation ou axées sur l’émotion dans lesquelles il se confronte à Michael Douglas et Evangeline Lilly, le comédien dédramatise et apporte des touches d’ironie aux passages obligés et calibrés. Dans le rôle du mentor et homme-fourmi à la retraite, Douglas est impeccable et son sérieux contraste parfaitement avec les potacheries de Rudd. Leurs séquences communes sont ce que l’on retiendra d’Ant-Man, une œuvre paresseuse dans les scènes spectaculaires et le développement de ses personnages secondaires, qui vaut le détour pour l’humour et le talent de ses deux comédiens principaux.


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